"Ce n'est pas tant le fait de réussir que d'être perpétuellement dans une phase de changement; de croire en quelque chose qui arrive.... " (nous a dit Ivan) 

Cie Retour d'Ulysse vous souhaite une douce quiétude tout au long de l'année 2014. 
Nous espérons vous accueillir sur notre (T)ERRE de l'errance et lors d'un TEA TIME autour des intermittences d'être de T.S. Eliot - nos deux spectacles en création.  
Il y aura aussi une découverte de nouvelles dramaturgies polonaises, un Cabaret, un retour à l'enfance en souvenir et auprès des enfants et peut être quelque chose d'autre qui arrive...
Beaucoup de rendez-vous à la Maison d'Europe et d'Orient mais aussi ailleurs. 
Pour suivre nos actualités, boire du thé avec nous et errer sur des terres inconnues : 
http://cieretourdulysse.wordpress.com/

Bien Cordialement 
Justine Wojtyniak et Cie Retour d'Ulysse 


(T)ERRE Ziemia wedròwek

Dans le cadre du Festival „ Zròdła Pamięci – Kantor, Grotowski, Szajna” du Teatr Przedmiescie
le 17 octobre 2013 à 16h au Teatr Maska à Rzeszow en Pologne




Drame musical écrit par laboratoire théâtral Retour d’Ulysse

Mise en scène : Justine Wojtyniak
Musique jouée en direct sur scène : Stefano Fogher
Acteurs/ Personnages du rêve : Julie Gozlan, Mariola Odzimkowska, Georges Le Moal
Durée : 60 minutes




Dans son errance infinie, l’homme trouve parfois les lieux qui condensent son expérience du monde. Les personnages errantes, ou peut être la troupe des acteurs vagabonds, arrivent dans une maison mystérieuse à la lisière du rêve. Ils sont envoûtés par cette maison remplie de la musique insolite qui évoque les souvenirs. Ils jouent et rejouent les images-scènes de la vie humaine. Est-ce que ce sont les souvenirs de ces anciens locataires ? Les fantômes du lieu ?  Leurs réminiscences ou encore les intuitions d’une autre vie potentielle ?
Le temps d’existence de ce monde s’est concentré sur un fragment – entre la naissance et la mort. Il est le temps propre au perpétuel, incertain processus de s’en souvenir mais aussi la durée du rêve théâtral.
Est-ce que l’action se déroule dans l’imaginaire de quelqu’un parmi nous ? Quelqu’un la rêve ou s’en souvient ? Peut être c’est la musique, jouée sur scène comme destinée, invoque tout ce monde mystérieux, onirique selon une partition perdue depuis longtemps ?

Drame (T)ERRE est inspiré par une histoire vraie de la dernière maison de Maurice Maeterlinck- Villa Orlamonde, pour ainsi dire - Villa Hors le Monde. 

Les dates parisiennes suivront à la sortie de résidence au Théâtre A Les Lilas du 14 au 16 novembre 2013 et en 2014 à Maison Europe Orient . Au plaisir de vous y retrouver sur notre bout de terre poétique!!

Photos du spectacle en création (T)ERRE/ Anna Winkler



























(T) ERRE
Résidence des recherches théâtrales autour de la métaphore du voyage
du 1 au 7 avril 2013
dans un lieu perdu à la montagne





[...] Plus qu’à repartir. Où changer encore. D’où trop tôt revenus. Changés pas assez. Étrangers pas assez. à tout le mal vu mal dit. Puis revenir encore. Faibles de ce qu’il faut pour en finir enfin. Avec elle ses cieux et lieux. Et si encore trop tôt repartir encore. Changer encore. Revenir encore. Sauf empêchement. Ah. Ainsi de suite. Jusqu’à pouvoir en finir enfin. Avec tout le fatras. Dans la nuit continue. La pierre partout. Donc d’abord partir [...] Samuel Beckett, Mal vu mal dit (Les éditions de Minuit, 1981)


(T)ERRE


Résidence du LABORATOIRE IMPOSSIBLE

Projet théâtral autour du thème du voyage

(T) ERRE



      © Emanuela Righi

du 8 au 12 octobre
à la Maison d'Europe et d'Orient
3, passage Hennel, Paris 12ème

Dans le cadre de notre résidence à la Maison d’Europe et d’Orient nous avons le plaisir de vous inviter à deux soirées d’ouverture :

Le 11 octobre à 19h30 Conférence consacrée à Tadeusz Kantor et son théâtre de la mort

Le 12 octobre à 20h30 Cricotage – action théâtrale  (T) ERRE

(T) ERRE
Projet de création
de Laboratoire Impossible
Guidé par Justine Wojtyniak et Mathias Dou
Avec : Julie Gozlan
           Georges Le Moal
           Mathias Dou
           Justine Wojtyniak

Captation vidéo : Stefano Lanini
Bande sonore : Laboratoire Impossible



En route, le mieux c’est de se perdre.
Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises
et c’est alors, mais alors seulement que le voyage commence
Nicolas Bouvier L’usage du monde

Voyage comme un processus de création qui se développe depuis un an déjà.
Voyage réel, tel que nous avons effectué en Pologne et d’où nous avons apporté les captations vidéo et nos écrits.
Et puis voyage au sens métaphorique – d’une vie comme un cheminement vers la mort…L’exposition d’Anna Winkler sur notre performance – danse macabre aux Buttes Chaumont- sera notre décor dans la salle du théâtre de Maison d’Europe et d’Orient.
 (T) ERRE est une ébauche de création du Laboratoire Impossible. La terre de l’errance. Le voyage comme l’errance. Abandonner tout le vouloir et se laisser perdre.
Ce Cricotage est notre première tentative du récit théâtral issu de nos recherches effectuées sur un an d’octobre 2011 à octobre 2012 au CINQ du 104, au Shakirail, à l’ARTA à la Cartoucherie, à la Maison d’Europe et d’Orient et pendant notre résidence de mois d’août à Cracovie.
Il se trouve que ce que nous avons entrepris sous le nom du Laboratoire Impossible deviendra Le Cabaret des possibles

« Errance de l ‘amour
Se
perdre pour se retrouver
S’interdire pour mieux se découvrir, se sentir, se nourrir
Traverser les états comme on traverse un paysage,
Accepter de se perdre, de se séparer
Construire son chemin intérieur
Rencontrer son ombre, son abîme souterrain
Son fantôme, son fantasme
Etat somniaque
Le rêve se dessine au fur et à mesure qu’on avance dans l ‘incertitude des choses
De l ‘esprit se dessine son destin
La route se perd en elle même
« I take my time baby »
Impression-immersion-information-transformation
Carrousel des rencontres, cabaret des possibles
« you are a part of my dream »
la nuit, l‘éternité
l’aube des rêves peut commencer »
M.D.

Vernissage de l'exposition d'Anna Winkler 

 "Danse de la vie et de la mort"

      
Vendredi le 21 septembre à 19h
  à la Maison d'Europe et d'Orient 
 3, passage Hennel, Paris 12ème 

Cette exposition est née d’une recherche commune avec le Laboratoire Impossible autour du thème du voyage. Voyage comme un processus de création, mais aussi et avant tout - voyage comme une métaphore d’un cheminement vers la mort. Ainsi nous avons repris ensemble le motif de la danse macabre véhiculée comme thème symbolique depuis le Moyen Age.
Cette image contient en elle les notions de la transition, du passage, de l’impermanence,  de la fragilité d’une vie humaine, de l’effort d’avancer dans le temps. Elle me renvoie aussi à des signes, à des choses entrevues auprès des tsiganes, lorsqu’ils m’ont accueilli en Tchécoslovaquie, en Pologne. Le rapport à l’absolu, à nôtre passage ici.
Le titre de cette exposition pourrait aussi bien être L’insoutenable légèreté de l’être (Kundera), ou bien encore De la vie des marionnettes (Kleist) …

Laboratoire Impossible est un théâtre des recherches sur la voie de création initiée  par Tadeusz Kantor. Le metteur en scène polonais le plus important du XX siècle qui explore le thème de la mémoire individuelle et collective, le processus de comment on se souvient, interroge notre conscience de la mort, creuse du côté du non-jeu, des prédispositions propre et de l’individualité de l’acteur. Laboratoire Impossible poursuit cette ligne de recherches en revenant sans cesse à la question « Pourquoi le théâtre de la mort ? »                                                                                                    
Ce projet d’exposition, né de notre rencontre, est la première étape de nos recherches communes autour de la symbolique de l’image et du rôle de la photo dans le processus de la mémoire.
Origines de la danse macabre :  
 La danse macabre est un élément, le plus achevé de l’art macabre du XIV  au XVI siècle. Par cette sarabande qui mêle morts et vivants, la danse macabre souligne la vanité des distinctions sociales, dont se moquait le festin, fauchant le pape comme le pauvre prêtre, l’empereur comme le lansquenet.                                                                                           Tout au long du XV siècle et au début du XVI ce thème est peint sur les murs des églises et dans les cimetières d’Europe du Nord. Il est diffusé à travers l’Europe par les textes poétiques colportés par les troupes de théâtre de rues.


D'origine polonaise, ANIA WINKLER étudie au département Image de l'Ecole Nationale de Cinéma (PWSFTitv) de LODZ et précédemment à l'Ecole Nationale de Photographie à PRAGUE, (FAMU). Elle travaille longuement avec la metteur en scène et comédienne Catherine Andrault, (Marie Tudor, Romano Jilo, On a marché sur la Butte, L'Ange sur le toit, etc.) ainsi que pour d'autres metteurs en scène (Mike Sens, Cie Triade Nomade, Cie Mac et les gars, etc.).
Elle est également cadreuse, et chef opératrice.

Adresse: 

La Maison d'Europe et d'Orient
          01 40 24 00 55      
Accès au 3 passage Hennel, 75012 Paris
par le 105/107 avenue Daumesnil ou le 140/142 rue de Charenton
M° Gare de Lyon : RER C, D, ligne 14 : sortie 9, place Henri Frenay (continuer tout droit en sortant de la gare)
ligne 1 : sortie boulevard Diderot
M° Reuilly Diderot : ligne 1, 8 : sortie rue de Chaligny

EXPOSITION 
Entrée libre
Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 19h.
L'exposition est visible sans nécessité de réservation du 1er au 5 octobre. 
Ensuite sur rdv et pendant des soirées d'ouverture de la résidence du Laboratoire Impossible - jeudi 11 et vendredi 12 octobre au soir. 
Informations et réservations à la MEO : 
            01 40 24 00 55       
Laboratoire Impossible :
            06 14 40 24 83       



Lecture de textes de Tadeusz Kantor dans le cadre du 

Festival l’Europe des Théâtres


Vendredi 22 juin à 19h30 à la Maison d’Europe et d’Orient



@Piotr Mosur
PORTRAIT NU DE L’HOMME
Nagi Portret Czlowieka

par Laboratoire Impossible :
Justine Wojtyniak, Mathias Dou, Julie Gozlan, Georges Le Moal, Pascaline Denimal et Stefano Lanini.



Une lecture poétique de textes de Tadeusz Kantor donnée comme « une hésitation prolongée entre le son et le sens ».  A partir de textes issus du Journal du metteur en scène, de partitions de ses spectacles, de manifestes et textes poétiques, nous donnerons une construction éphémère et hybride, une ébauche du portrait de l’artiste.  

Traducteurs :  Eric Veaux, Marie-Thèrese Vido-Rzewuska





ACTION :
Nous renonçons à la scène et par là aussi à une création de l’illusion. Ainsi le rapport aux spectateurs est aboli, déplacé plutôt vers une situation réelle – de la vie.
L’action se passe dans une auberge louche où les gens se réunissent en attente d’un évènement – une rencontre avec le mort, le grand disparu, le cher absent –Tadeusz Kantor ou au moins avec ses textes encore une fois ressuscités pour la mémoire.  Mais ceux qui se veulent « passeurs » sont des personnages usurpateurs, « pris en location » mal distribués, des créatures semblables aux spectateurs, dépourvues d’une théâtralité qui pourrait rendre leurs actions « honorables » et « crédibles ». Et pourtant, ils s’obstinent à jouer avec le texte qui souvent leur échappe,  se dérobe à leur sens de compréhension. D’ailleurs ils ne jouent pas. Ils en font les tentatives pour les abandonner aussitôt. Ils s’attaquent aux actions issues des spectacles de Kantor, dont ils se souviennent souvent très mal et seulement par bribes. Ils vont opérer dans ce monde fragmentaire, vont employer des lambeaux des textes, dont on ressent qu’ils appartenaient à un passé, et renfermaient des possibilités pour le futur. C’est bien périlleux et risqué de vouloir déconcerter le spectateur, de ne rien lui donner, sauf la répétition insensée de certains clichés de mots issus des spectacles. Mais c’est justement cela la méthode elle-même prônée par l’homme de théâtre de Cracovie : 
Comment on se souvient ? Quelle est la nature du processus de la mémoire ? 

Et voici montage vidéo de notre Cricotage:

https://vimeo.com/49105248

La Maison d'Europe et d'Orient
          01 40 24 00 55      
Accès au 3 passage Hennel, 75012 Paris
par le 105/107 avenue Daumesnil ou le 140/142 rue de Charenton
M° Gare de Lyon : RER C, D, ligne 14 : sortie 9, place Henri Frenay (continuer tout droit en sortant de la gare)
ligne 1 : sortie boulevard Diderot
M° Reuilly Diderot : ligne 1, 8 : sortie rue de Chaligny